Un petit tour à Lisbonne ?

7 avril 2008

En attendant de les voir scrappées...

On commence par le quartier de la Baixa avec ses grandes places et ses rues larges et commerçantes.

Le Rossio est la place la plus animée:

Derrière le théatre National, dans une petite rue, on peut entrer dans un ancien palais Mauresque (difficile à trouver, je suis passée 3 fois devant sans voir l'entrée !) et une fois à l'intérieur, c'est magique !

A l'étage, un resto dans une salle toute décorée d'azulejos qui représentent des scènes de travaux des champs et une magnifique salle de bal sent bon l'encaustique:

Une petite ginja pour se redonner du courage et c'est partie pour prendre de la hauteur dans les quartiers du Chiado et du Bairro Alto. On peut emprunter l'elevador de Santa Justa construit par un élève de Gustave Eiffel ou prendre une de ces petites rues très en pente.

De là haut, il y a une très belle vue sur la Baixa et au loin le Tage et la colline du château de Sao Jorge:

Puis il faut se prommener, au hasard des ruelles et placettes...

et lever le nez pour ne pas rater les balcons de fer forgé et les azulejos qui ornent les façades des maisons:

Mmmh, le parfum des glycines déjà en pleine floraison au mois de mars; de petits funiculaires permettent de monter des bords du Tage vers le Bairro Alto:

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La nuit venue, pourquoi ne pas aller dîner dans un de ces resto branchés des Dockas, celui-ci est amménagé dans un ancien hangar, un grand espace sombre au milieu duquel trônent deux immenses bars ronds surmontés de pyramides de bougies dégoulinantes de cire:

Le lendemain frais et dispos, pourquoi ne pas visiter le musée Gulbenkian. Drôle de nom pour un portugais, me direz-vous, il s'agit en fait d'un riche anglais d'origine arménienne qui a fait don de sa collection d'art à la ville. J'y ai aimé les parures de bijoux greco-romaines et collections de pièces de monnaie représentant tous les dieux grecs, les faïances persanes du XIIIe s. sans doute ancêtres des azulejos portugais, les vases de Chine et boîtes en laque japonaises, les tableaux dont un très beau Rubens et un Gainsborough à tomber, les Fantin-Latour que je ne connaissait pas et puis la très belle collection d'objets décoratifs et bijoux signés René Lalique.

Puis retour au Rossio pour commencer l'ascension de la colline où se perche le château Sao Jorge (enfin ce qui reste de ses remparts) en traversant le quartier populaire de l'Alfama, il y a des parties très mal en point:

Ah ! voilà un bout de rempart, il semble que nous approchons, passé le porche, c'est ultra-touristique avec petites échopes de souvenir et marchands de glaces (que je n'ai pas pris en photo):

Mais ça valait quand même le coup, car du haut des remparts, il y a une très belle vue sur le Tage:

Fin de la visite.

Pour finir, les trottoirs caractéristiques de Lisbonne en calcaire (pierre blanche) et basalte (pierre noire), avec des motifs différents pour chaque place: